Ils font désormais partie de notre quotidien, sur le web. Les bandeaux cookies sont partout, sur les sites Internet que nous visitons. Nous devrions pouvoir accepter et refuser la collecte de nos données aussi facilement et clairement, quel que soit notre choix. Or, ça n’est pas toujours le cas. Qu’ils apparaissent sur votre smartphone ou sur votre écran d’ordinateur, leur principe est en effet de permettre de collecter différentes informations à votre sujet. Il y a d’un côté les cookies tiers, qui peuvent être utilisés à des fins de ciblage publicitaire, et de l’autre, les cookies natifs (ou first-party) qui permettent de collecter des données authentiques et précises livrées par l’utilisateur lui-même, et donc recueillies avec consentement.
Quelles règles en matière de RGPD ?
Lors de votre visite sur un site Internet, vous êtes donc censé pouvoir accepter ou refuser cette fameuse collecte de données. Le problème est que certains responsables de sites web ne sont pas encore conformes à cette obligation, entrée en vigueur avec l’application du RGPD, en 2018. Théoriquement, l’internaute doit être informé sur l’utilisation de ses données personnelles et pouvoir donner son accord ou son désaccord librement, de la même façon et aussi simplement. Et comme pour beaucoup de thématiques, cette règle est amenée à évoluer.
Du nouveau pour 2023
Les cookies tiers doivent disparaître progressivement du paysage Internet. En raison de leur caractère non essentiels et intrusifs. Pour protéger la vie privée des utilisateurs, il convient de ne plus suivre leur parcours d’un site Internet à l’autre et de ne plus cibler leurs habitudes et intérêts.
Pour contourner cette nouvelle règle
Logiquement, d’autres méthodes de ciblage publicitaire devraient donc voir le jour, mises en place par Google et plus respectueuses de l’utilisation des données personnelles. L’objectif ? Exploiter des données de façon moins poussées et les utiliser moins massivement.